Nicolas Bouvier -
Œuvres
J'ai dévoré ou plutôt dégusté sur une période de plusieurs mois tous les livres
de cette brique de 1400 pages, entrecoupé d'autres lectures, histoire de
varier. C'est encore une fois grâce à une référence de David Le Breton que j'ai
découvert ce suisse écrivain, photographe, iconographe et surtout grand
voyageur peut-être trop peu connu ?
J'ai tout de suite bien accroché avec sa prose un peu poétique et pleine
d'intelligence. Son premier et peut-être plus long opus "L'usage du
monde" raconte son périple en Fiat Topolino de 1953 à 1956 de Zagreb
jusqu'en Inde. Il ira par la suite se
perdre à Ceylan où il finira par s'extraire de cette ambiance noire. pour
naviguer vers le Japon. Il s'établira là bas pendant plus de 3 ans avec
quelques incursions en Corée du Sud et ne Chine où il enchainera les petits
boulots. De retour en Suisse où son travail d'iconographe lui prendre du temps,
il se rendra après en Irlande et les Iles d'Aran, les Hébrides, l'Ecosse pour
terminer son tour du monde dans l'Ouest américain. Les publications littéraires
se succèdent avec "La descente de l'Inde", "Chronique
japonaise" puis "Le Poisson-scorpion" plus caustique rédigé rongé par
les maladie dans les vapeurs d'alcool. Il s'essaiera même à la poésie avec
"Le dehors et le dedans".
Suivront des récits plus courts " Voyage dans les Lowlands",
"Journal d'Aran et d'autres lieux". Son travail de recherche d'images
le conduira à publier "L'art populaire en Suisse", "Histoire
d'une image", "Le Hibou et la baleine" puis de très courts
récits plus intimes autobiographique " La chambre rouge" et "La
guerre à huit ans". Cet impressionnant recueil termine par "Routes et
déroutes", un entretien avec Irène Lichtenstein-Fall.
Un condensé d'une époque pas encore rongée par le tourisme de masse qui donne a
postériori l'envie de partir à la découverte du Monde.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire