Stephen King - Le Fléau 1,2,3
Je lis un Stephen King de temps à
autres car j'estime que c'est un peu une valeur sure bien qu'il y ait des haut
et des bas. J'ai trouvé ce vaste opus un peu décevant et longuet et pour cause
il ne compte pas moins de 1500 pages! Originalement publié en 1978, il avait
été refusé par les éditeurs pour cause de longueur excessive. Raboté du coup
par l'auteur puis enfin remanié et republié en 1990 dans sa totalité c'est donc
cette version que j'ai eu entre les mains.
Les Etats-Unis sont ravagés par une super-grippe extrêmement contagieuse
échappée d'un laboratoire qui décime rapidement quasiment tout la population. Au
début il faut quand même s'accrocher car il y a de nombreux personnages qui
évoluent indépendamment qui sont immunisés contre ce mal. La société s'effondre
et les protagonistes tentent de fuir vers de meilleurs horizons. Ils font des
cauchemars de "l'homme noir" qui semble être la parfaite incarnation
du Mal du coté de l'Ouest. Mais ils sont guidés aussi en rêve par une vieille
femme noire qui les attire vers l'Est. Elle c'est la gentille.
La dualité entre le bien et le mal va pousser certains à rejoindre le rang de
levant ou du ponant...Les différents acteurs vont finir par se retrouver et
leur histoire va s'entremêler. Procédé souvent brillamment pratiqué par Stephen
King.
Une nouvelle société va se reconstruire sur les cendres de l'ancienne. Il va
falloir remettre en place les bons vieux principes de la démocratie directe
pour bien vivre ensemble. Mais on se rend compte que tout n'est pas tout blanc
ou tout noir. Sur fond d'une certaine intervention divine, un groupe va partir
dans le désert pour tenter de contrer cette vague malsaine qui se prépare à
frapper la nouvelle société prospère...
Je suis content d'être arrivé au bout mais il a fait mieux en matière
d'intrigue et de chute, il aurait franchement pu raccourcir de mon point de
vue.



