Nan Shepherd - La montagne vivante




Nan Shepherd - La montagne vivante

Considérée comme une pionnière du Nature Writing, Nan Sheperd a pourtant d'abord débuté sa carrière littéraire par des romans mais surtout de la poésie. Née en 1893 près d'Aberdeen, elle a toujours été attirée par les montagnes et la nature sauvage écossaise. Cet essai rédigé à la fin de la guerre 40 a trainé pendant une trentaine d'année dans un tiroir avant d'être exhumé vers la fin de sa vie et publié. A sa relecture, elle a pensé que cela n'avait pas pris une ride.

L'introduction est signée par Robert Macfarlane (auteur entre autre de "Par les chemins") et fait un long éloge la comparant à Bruce Chatwin, Patrick Leigh Fermor ou encore John McPhee.
Le récit est découpé en 12 chapitres qui de manière un peu décousue abordent différents aspects de la longue fréquentation des Cairngorms de Nan Shepherd. C'est avec un certain érotisme qu'elle aborde ce milieu particulier et hostile qu'elle avoue ne jamais vraiment avoir appréhendé complètement. Pour elle, gravir les sommets n'est pas une course aux trophées, à la vanité personnelle, mais une véritable rencontre, une quête ontologique.

Après quelques descriptions géologiques et météorologiques, elle décrit l'eau limpide, le gel et la neige, l'air et la lumière. Ensuite elle aborde la faune et la flore de ces montagnes et puis la vie des rares hommes et des femmes qui l'habitent. Des jeunes fougueux en quête de sensation fortes s'y casseront les dents. Le livre se termine par des côtés plus sensuels et le bonheur de dormir à la belle étoile.



 

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