Joël Vernet - Le désert où la route prend fin




Joël Vernet - Le désert où la route prend fin

Datés de 1994, d'autres de 2000, compilés en 2008, ces textes de poésie en prose nous font voyager dans les souvenirs, les rêves et les visions. Pour débuter il est question d'abandon dans un jardin où l'on ne sait pas trop qui écrit une lettre à qui, tout se confond un peu. Le désert qui s'agrandit sans cesse mais où prospère la peinture, la musique mais aussi les enfants et les signes de vie d'une nature qui tente un épanouissement.
L'écriture est une sorte d'ersatz de vie, à quoi bon s'y adonner? Silence et solitude s'y prêtent pourtant bien. La jeunesse qui ne revient plus, la mort, le travail forcé, les hommages, l'abandon mais cette affirmation souvent martelée que nous n'avons pas de dieux ni de maîtres pour nous faire courber l'échine. Les saisons qui passent, la dualité du monde, cette errance qui à pour nom la vie et nous font tourner un peu en bourrique. Vie nomade qui s'oppose au concept de maison, ode à la vie sauvage comme nous pouvons l'être un peu en voyageant ou à travers les livres qui sont bien plus que du simple papier.
On finit sur une sorte d'hommage à Nicolas Bouvier.



 

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