Hermann
Hesse - Le dernier été de Klingstor
Profitant encore une fois de ce gros recueil loué pour "Le loup des steppes" et aussi pour souffler un peu entre les chapitres de la lecture de "L'obsolescence de l'homme", j'ai dégusté ce recueil de quatre longues nouvelles paru en 1920.
"La scierie du marbrier" raconte sur une histoire d'amour somme toute assez classique dans le schéma dans un univers campagnard.
Profitant encore une fois de ce gros recueil loué pour "Le loup des steppes" et aussi pour souffler un peu entre les chapitres de la lecture de "L'obsolescence de l'homme", j'ai dégusté ce recueil de quatre longues nouvelles paru en 1920.
"La scierie du marbrier" raconte sur une histoire d'amour somme toute assez classique dans le schéma dans un univers campagnard.
"Ami d'enfance" comme son nom l'indique parle de l'enfance et ses affres, ce monde cruel qu'on appréhende plein d'incompréhensions, de fantasmes et de menus méfaits qui nous semblent des crimes.
"Klein et Wagner" est beaucoup plus tourmenté comme peut l'être l'esprit d'un homme qui se fuit lui même. Accablé par les angoisses et la dépression, il quitte une existence qui ne lui convient plus et va voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Mais il se sent soudainement perdu hors de ses repères, pourtant avide de la vraie vie. Il a beau fuir ses questionnements et son ambigüité, il a l'impression de toujours revenir au point de départ. Il tente de se rassurer avec le fantasme que Dieu est tout et partout, mais replonge inlassablement dans ses tourments. Il goûte au plaisir et à la souffrance et finit par les confondre.
Le recueil termine par la nouvelle éponyme "Le dernier été de Klingsor".
C'est l'histoire d'un peintre un peu mégalo à la vie bohème qui ne cesse de rechercher des sujets à mettre en couleur. La peur de la mort le hante, aussi c'est un peu comme pour embrasser ce néant d'inconscience qu'il s'adonne à l'alcool. Encore une fois le thème de la solitude, la nostalgie, la danse, le temps qui passe, la dualité sont abordés. Une attirance vers le Sud aussi apparemment chère à Hermann Hesse. Et toujours aussi cette nature qui fascine par sa beauté universelle.
Ces quatre nouvelles fort différentes ont quand même des points communs dans cette belle écriture caractéristique de cet auteur découvert récemment. Il temps de faire une petite pause avec celui ci histoire de le retrouver plus tard avec surprise et plaisir.

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