James
Welch - Comme des ombres sur la terre
Défaite cuisante pour cette tentative avortée de lecture. Je partais très
optimiste surtout grâce aux éloges de Des Livres Rances, croyant me plonger
dans un chef d'œuvre, mais aussi de découverte des Indiens des plaines et puis
le doute s'installe après quelques pages... Vais-je vraiment réussir à
m'accrocher à cette façon de parler déconcertante pour un petit esprit occidental
étriqué comme le mien ?
C'est de ça qu'il est question dans ce roman historique: l'homme blanc
conquistador qui bousille tout ce qu'il touche.
L'auteur amérindien parle en connaissance de cause et rend la narration fidèle
au thème abordé à tel point que j'ai très vite été trop perturbé par les noms
propres "Rein Jaune", "Chien de l'Homme Blanc" ... ou
communs "lumière rouge", "remue-la-queue" ...J'ai presque
eu l'impression de lire un roman de science fiction. Comparaison hasardeuse et
irrévérencieuse mais qui reflète mon désarroi et justifie mon abandon pur et
simple. Je n'ai pas eu le courage de me forcer à me plonger plus loin dans ce
langage déconcertant et j'en suis honteux, c'est rare mais ça arrive et
franchement je ne m'y attendais pas.

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