Georges Perros - Papiers collés 3




Georges Perros - Papiers collés 3

Je ne sais plus trop comment ni pourquoi j'avais ajouté ça à ma liste de lecture, toujours est-il que ma première surprise a été de découvrir que j'avais entre les mains le tome 3 de la série...
Mais rien de grave puisque il n'y a pas de suite logique par rapport aux précédents numéros, je dirais même plus, il n'y a aucune cohésion aux pages qui se suivent. Le titre aurait du me mettre la puce à l'oreille, puisque c'est une recueil de citations, réflexions, aphorismes, bouts de poèmes rassemblés. C'est une sorte de collage de notes disséminées au fil de sa vie.
Celui ci a été publié de manière posthume.
Georges Perros est un écrivain et comédien français décédé en 1978 mais qui n'évoque malheureusement rien pour moi... Alors peut-être que si l'on a apprécié le personnage, on est attiré par ce genre de livre issu de son esprit libéré. Personnellement je n'ai pas du tout été touché par cette suite incohérente de bouts de texte. J'y ai vaguement senti un pessimisme à la Cioran sans plus.
J'ai tenu jusque la centième page avant de jeter l'éponge. Je retenterai peut être "Poèmes bleus" qui semble être son œuvre poétique phare. Dommage.



 

Serge Latouche - Survivre au développement





Serge Latouche - Survivre au développement

Economiste français et professeur d'université, Serge Latouche dénonce depuis 50 ans les dérives de l'économie libérale. Suite à de nombreuses recherches il a publié plusieurs ouvrages qui traitent du sujet mais aussi des rapports Nord-Sud et des ravages du colonialisme.
Il est un peu le cheval de proue du mouvement de décroissance francophone. Je n'ai pas trop voulu m'éloigner du temps présent pour aborder cet auteur, donc j'ai jeté mon dévolu sur ce petit essai paru aux éditions Mille et une nuits en 2004.
Malheureusement rien n'a changé dans la direction qu'à pris la tournure du monde, ce serait même plutôt l'inverse...


Une bonne partie du livre est consacrée à une argumentation contre l'idée qu'on peut continuer indéfiniment  dans un concept de croissance infinie dans un monde fini. Les aberrations de ce mythe sont passées au crible dans une rhétorique frondeuse. Le capitalisme outrancier est par définition basé sur les inégalités sociales et le fossé ne cesse de se creuser entre les plus puissants de ce monde et les plus pauvres. Pour faire passer la pilule, on a inventé les termes de "développement durable", "indice de développement humain". Ces concepts qui tentent de séduire la planète entière sont purement ethnocentrés, sur des idées impérialistes occidentales.


"Le développement durable, cette contradiction dans les termes, est terriblement désespérant! Au moins avec le développement non durable et insoutenable, on pouvait conserver l'espoir que ce processus mortifère aurait une fin. Il s'arrêtera un jour victime de ses contradictions, de ses échecs, de son caractère insupportable et du fait de l'épuisement des ressources naturelles..."

Véritable imposture, la notion de développement se heurte aux paradoxes de la créations des besoins, de l'accumulation et le paradoxe écologique de la croissance.
Difficile de résumer tous les mécanismes qui sont ici condensés en une bonne centaine de pages. Il y a d'ailleurs une riche bibliographie qui renvoie à d'autres auteurs qui ont glosés sur ce thème.
En tous cas c'est un bon début pour démanteler ces idéaux dans lesquels nous baignons depuis les Trente Glorieuses.
En fin d'ouvrage, Serge Latouche tente d'amener une début de solution en optant pour un mode de vie de simplicité volontaire, d'autogestion et puis surtout de cesser de trouver son bonheur dans la consommation aveugle. On connaît l'adage que si tout le monde vivait comme un belge/français, il faudrait 2,9 planètes pour subvenir à nos besoins.
Bien sur cela vous semblera utopique, et peu de gens sont près à troquer leur mode de vie aisé pour une décroissance conviviale et un localisme pur et dur. Mais peut-être que des petites révolutions du quotidien peuvent mener tout doucement à un inversement des tendances ou du moins à un sentiment satisfaisant de moins être complice du désastre.
Merci à François Sonnet pour la découverte.


 

Sim - Ma médecine hilarante




Sim - Ma médecine hilarante

Un jour cet objet me fut donné par Willy par boutade et il trainait sur mon étagère de livres à lire de manière peu convaincante. Chiche que je le lis?
Sorti en 1990 on plonge dans une autre époque de l'humour dirons-nous, certains gags ne passeraient sans doute plus aussi bien de nos jours. Sim se présente en véritable médecin et veut guérir la morosité et la déprime par le rire. Car " le temps passé à rire n'est jamais perdu".

Il se lance dans la narration de plusieurs souvenirs autobiographiques pour rompre l'ennui de son quotidien. A l'hôtel, au restaurant, en avion, train, métro, voiture, il veut démontrer que si on y met du sien on peut se fendre la poire en toutes circonstances. On y rencontre quelques compagnons d'amusement comme Enrico Macias, Francis Blanche, Henri Salvador, Dalida, Linda de Suza, Daniel Prevost. Occasion aussi de se replonger dans l'évocation de l'émission "Surprise sur prise".
Il faut avouer que je ne me suis pas vraiment bidonné du début à la fin, mais j'ai quand un peu rigolé et ces 250 pages sont passées sans réel ennui. 


 

Michel Vieuchange - Smara




Michel Vieuchange - Smara

Intrigué par le destin de cet aventurer français du siècle dernier découvert dans un ouvrage sur la marche de David Le Breton, j'ai eu du mal à mettre la main dessus . J'avais d'abord loué "L'ultime désert" d'Antoine de Meaux mais comprenant qu'il s'agissait d'une interprétation, j'ai voulu commencer par la source. Par hasard, je suis tombé dessus à la foire du livre des Kiwanis une année précédente et je l'ai acheté.
Ce qu'on peut dire c'est que le style est aride comme le désert du Sahara, il laisse un goût sec dans la bouche. Mais c'est normal puisqu'il s'agit de notes brutes, sans relecture ou mise en forme. Cela change de récits exaltés, plein d'héroïsme par lesquels certains auteurs seraient tentés d'enjoliver la réalité.

Nous devons à son frère Jean la publication de ce carnet de voyage effectué en 1930 dans le Sud marocain/Mauritanie.
En plein époque coloniale française, certains coins du désert saharien sont toujours en proie au baroud. Les cheiks se disputent des territoires, tout homme français est forcément mal vu et sujet à rançon.
Accéder à la ville mystère de Smara était comme une obsession pour Michel, une lubie et il a tout sacrifié pour y parvenir avec l'aide morale de son frère Jean. L'ombre de René Caillé cent ans plus tôt plane sur sa motivation et il va y mettre toutes ses économies.
Aucun homme blanc n'aurait jamais pénétré cette ville fantôme. (Pourtant l'histoire dit qu'elle fut attaquée et incendiée par les troupes française de 1913...?)
Déguisé en femme, il va acheter la complicité d'homme de confiance pour atteindre son but. On est confronté au fil des pages à son impatience, il trépigne véritablement de se mettre en action. C'est sans compter sur la notion de présent ou de futur des maures. Son cerveau occidental ne comprend pas toujours la logique des casbahs et les départs prennent parfois des jours ou des minutes.
Après une première tentative avortée par l'infection du pied d'un de ses compagnons d'infortune, il est contraint à macérer une fois de plus dans son interminable attente. Sa souffrance physique et la malnutrition n'auront pourtant pas raison de son obstination et le deuxième raid sera couronné de succès.
Victoire pourtant amère et tellement frustrante puisque constamment aux aguets, son équipe l'oblige à repartir très vite. Il n'aura que trois malheureuses heures pour déambuler dans ces ruines tant fantasmées. Ils échappent aux combats mais il est parfois forcé de se cacher immobile dans un panier suspendus aux flancs des méharis durant des heures. Jalousies et trahisons ne cesseront de le persécuter, il tentera de relativiser, de se satisfaire de cette prouesse, se réjouissant d'un retour vers ses pénates apaisantes. Malheureusement, il retrouve son frère après environ 1400 km parcourus, miné par la dysenterie dans un épuisement total, n'ayant plus la force de continuer à vivre.
Curieuse aventure donc pleine d'une certaine absurdité...


 

Didier Borgarino & Nastasia Camberoque - Champignons




Didier Borgarino & Nastasia Camberoque - Champignons

Dans une quête d'un livre fiable et pratique pour la reconnaissance des champignons, j'ai loué celui ci publié en 2022. Mais il ne s'agit pas vraiment d'un livre qu'on peut glisser dans sa poche lors de cueillettes. C'est plutôt une approche pour débutants pour découvrir le monde de la mycologie. La cueillette à vocation alimentaire n'y est que secondaire. Il s'agit ici de favoriser un engouement voire une vocation à la recherche et reconnaissance des champignons.

On y apprend brièvement la reproduction des champignons, leurs classification et nomenclature et puis quelque pistes pour les trouver selon leurs milieux. Le b.a.-ba du cueilleur débutant et le matériel à acquérir si on veut aller plus loin que la simple contemplation macroscopique.
La partie la plus intéressante est une série de clés d'identification qui nous permet tel un jeu dont on est le héros, de s'approcher par élimination de la classe, ordre, famille, genre en enfin espèce. Il y  a quelque exercices pour se tester.
Ce domaine bien que excitant n'en reste pas moins dangereux si l'on ne maitrise pas la connaissance d'un minimum  de quelques espèces comestibles. Et comme le dit l'adage" Tous les champignons sont comestibles... au moins une fois".
 


 

David Le Breton - Une anthropologie des visages




David Le Breton -  Une anthropologie des visages

Ce que j'aime bien avec les ouvrages de David Le Breton c'est que ça attise en moi une frénétique curiosité coupable de plusieurs pauses de lectures pour pouvoir aller fouiller sur internet les nombreuses références et allusions qu'il suscite. Bien souvent aussi, je me retrouve avec une série de nouveaux projets de lecture ! Cela m'ouvre à chaque fois bien des horizons. C'est pour ça que je les déguste au compte goutte. Je ne sais souvent plus où donner de la tête dans mes investigations dans les méandres de wikipedia!
On est parfois dubitatif quant au thème abordé et l'on se demande bien ce qu'il va pouvoir raconter pendant 400 pages mais on est toujours satisfait en refermant le livre avec un sentiment de quasi exhaustivité sur la question.

Dans cette version réactualisée en 2022 d'un essai initialement paru en 1992, il a remis au gout du jour plusieurs réflexions qui allaient paraitre un peu désuète puisque le monde a pas mal changé en trente ans. L'avènement d'Internet et puis la crise du covid 19 a sérieusement bouleversé la place qu'occupe le Visage dans nos sociétés.

On démarre avec la représentation que le visage a pu occuper depuis la Préhistoire, l'Antiquité et dans les religions. Dieu n'a par essence pas de visage dans nos religions monothéistes. La nature grégaire de l'Homme ainsi que la prédominance d'une société vivant dans le concept d'un cosmos lié au créateur, n'accordaient pas d'importance à la singularité de l'humain.
 Ce n'est qu'à la Renaissance que commence à apparaître la représentation des traits particuliers de visages surtout des notables par la peinture, gravure et le dessin.
Au XIXème siècle, l'arrivée de la photographie va sérieusement changer la donne et permettre au commun des mortels d'accéder aussi à l'archivage d'une figure jeune (ou pas), figée dans le temps et indifférente aux ravages de la vieillesse. Cette révolution va amener de l'eau au moulin de la répression et du contrôle des délinquants avec l'anthropométrie et la carte d'identité sur laquelle figure nos traits actuels.
Cela nous amène aujourd'hui à l'époque du selfie et la surreprésentation virtuelle qui a définitivement dénaturé l'unicité d'un portrait en banalisant à outrance ce qui devait rester un souvenir.

La physiognomonie traine une longue histoire depuis l'Antiquité et a fait l'objet de nombreuses controverses au fil des âges quant à a sa légitimité et sa base scientifique. Pourtant, nombreuses sont les expressions françaises qui y font allusion "sa tête ne me revient pas". En deux mots, c'est la croyance que la morphologie d'un individus donne un aperçu de sa nature psychologique.
David Le Breton démonte point par point cette pseudoscience développée par Della Porta, Buffon, Johann Kaspar Lavater, puis quelque peu actualisée au début du XXème siècle sous le nom de morphopsychologie ou encore caractérologie par Louis Corman. A noter que ces théories fumeuses n'ont fait qu'alimenter sous couvert d'une quelque autorité scientifique les élans racistes pour justifier nos poussées colonialistes de occidentales. N'était réputé beau et honnête que le type caucasien bien sur ! Autre zigoto Franz Joseph Gall qui a développé la phrénologie (la forme du crane influencerait les dispositions de l'esprit humain) rejoint aussi ce genre de postulat. Césare Lombroso quant à lui a mis au point une véritable épistémologie du criminel patenté. En effet tel ou tel caractéristique du visage ferait de vous un tueur, violeur, voleur ou menteur.... J'ai appris que Balzac s'était félicité de ce genre de manuel pour y puiser son inspiration sur les caractères de ses personnage.
Dans notre XXIème siècle ce sont désormais les technologies biométriques qui contrôlent l'espace public sous surveillance au nom de la sécurité mais aussi les accros aux réseaux sociaux qui ne font qu'alimenter leur propre tutelle virtuelle.

On passe ensuite à la symbolique des visages et leur rôle dans l'interaction sociale, le regard.
Notion de double, de trouble? Jumeaux, dissymétrie puis masques, grimages, voile. Le thème est vraiment fouillé de fond en comble. 
La vieillesse amène à reconsidérer sa propre image, il arrive que le temps aidant, on peine à se reconnaître dans une glace. On fantasme sur une juvénilité révolue alimentée par le culte de la jeunesse éternelle de nos sociétés actuelles. Il n'y a qu'à voir les nombreux produits vendus pour rester dans le coup. L'on se doit d'être dans une séduction constante qui passe avant tout par le visage qui est la partie du corps qui nous singularise le plus. C'est surtout vrai pour les femmes dans les conceptions patriarcales qui animent la plupart de nos systèmes.
La chirurgie esthétique a encore de belles heures devant elle tant certain(e)s sont persuadé(e)s qu'elle sera le salut tant espéré d'une reconnaissance ou admiration sociale. La banalisation de l'usage du botox et autres procédés, permettent désormais aux bourses les plus maigres d'accéder à la "beauté".
Notion de beauté ou de laideur ne cessent d'influer notre jugement sur les qualités intrinsèques de chacun faisant à notre insu parfois le jeu d'un héritage physiognomonique.
A l'extrême, les idées racistes prennent racine dans la considération de l'étranger comme d'une "sale gueule".  L'histoire a montré la tendance des génocidaires à s'appliquer à supprimer le visage de leur victimes.

On termine sur les différentes défigurations dont on peut être affligé à cause d'accidents, maladies, agressions qui vont profondément bouleverser notre rapport au monde et notre propre considération. Les réactions oscillent entre dissimulation ou chirurgie faciale qui ne sont pas sans conséquences sur le psyché.
Ce livre m'a véritablement balloté entre histoire, art, psychologie, philosophie, anthropologie, sociologie et laisse un sentiment d'un peu plus de clairvoyance ce un sujet qui nous concerne tous.


 

Bruno Léandri - Les derniers




Bruno Léandri - Les derniers

C'est pour moi le troisième ouvrage de cet écrivain humoriste français. Celui ci est sorti en 2017 et aborde un sujet souvent peu traité qui concerne "les oubliés de l'histoire" (titre d'un autre recueil d'ailleurs).
C'est toujours un plaisir renouvelé de se régaler de ce style travaillé et plein de beaux mots avec une pointe de cynisme pour notre monde contemporain. Léandri porte principalement sa casquette d'historien vulgarisateur mais parfois de scientifique. Les thèmes sont variés et classés par ordre chronologique en commençant par le dernier César en 476 puis le dernier croisé en 1272. S'enchainent une flopée d'anecdotes pour lesquelles parfois je n'avais aucune connaissance. C'est ainsi que j'ai appris l'existence de Louis-Auguste Cyparis, l'indien Ishi, Marcel Chevalier, Clément XV(alias de Michel Collin)....Les sujets comme le dernier magnétoscope, la dernière 2CV ou le dernier gardien de phare français sont aussi traités, toujours d'une manière ludique et croustillante.
A conseiller pour passer un bon moment à la fois instructif et souriant ou à lire par intermittence


 

Thomas Pynchon - V.




Thomas Pynchon - V.

Folie ou génie? C'est la question qu'on se pose tout au long ce premier roman de cet écrivain américain mystérieux paru en 1963. Il me demanderait sans doute une seconde lecture pour en bien saisir le sens profond (ou pas)... 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une lecture facile et qu'il est fréquent de s'égarer, voire de ne plus rien comprendre du tout. Un peu comme si on mangeait du riz avec de la choucroute aux ananas saupoudré de vermicelles au basilic. Il semblerait que l'auteur n'ait pas su canaliser son prodige et qu'il a mélangé plusieurs histoires qui miraculeusement finissent par vaguement se raccrocher. En fait il s'agit principalement de deux récits parallèles faits de multiples détours, digressions, divagations. Des séquences ô combien hétéroclites mise dans un shaker et versé à coup de karcher dans ces lignes pleines d'un grand talent littéraire. Le style est à la fois délirant, imagé et plein d'érudition diverse. L'auteur n'est pas le dernier de classe auquel on pourrait penser tellement est décousu sa narration, au contraire, de nombreuses allusions scientifiques, philosophiques et historiques s'entremêlent. Au plus les pages se tournent, au plus on croit saisir une vague histoire de conspiration, d'espionnage et de la quête de l'énigmatique V.
Comme un jeu de piste, V. nous nous fera supputer différentes références de lieux ou personnages.
J'ai été pas mal dérouté d'ailleurs par le nombre impressionnants des intervenants (pas moins de 150!) pour 543 pages!
Ballotté entre divers lieux géographiques comme New-York, l'Egypte, Florence, la Namibie, Paris, Malte,... On est soudain surpris au chapitre IX d'assister une critique cynique d'une page sombre de l'histoire coloniale trop souvent oubliée: le génocide des Héréros et des Namas en Afrique de l'Ouest perpétré par le sinistre Lothar von Trotha.
Il y a aussi de la poésie, de la musique, de la robotique qui ne cesseront de plonger le lecteur de plus en plus dans l'effarement. Alors que j'avais cru saisir un semblant de suite logique, les cent dernières pages n'ont fait que me plonger de plus en plus dans la confusion. On est tenté de croire à un accès de n'importe quoi de l'auteur, comme s'il se laçait dans l'écriture d'un nouveau roman à chaque chapitre. Sa manie à entrainer le lecteur dans des voies de garage aura eu raison de moi puisque j'ai du me forcer à ne pas refermer le livre avant la fin tant je n'ai pas vraiment saisi l'essence même de l'œuvre.